La consolante
Anna Gavalda
637 pages
Février 2008
Résumé :
Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d'une femme qu'il a connue quand il était enfant, et adolescent.
« Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant.
Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez... C’est fini.
C'est fini, tu comprends ?»
Le problème, c'est que non, il ne comprend pas. Et il n'y retourne pas, vers la vie. Il perd l’appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tour se fissure en lui; Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l’évidence : l’échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir.
Mon avis :
Quelle déception !! J'avais adoré "Ensemble c'est tout" et j'étais très contente de retrouver la plume d'Anna Gavalda.
Et là, horreur, je ne sais pas ce qui est arrivé à l'écrivain...
Tout d'abord, le style : on ne sait pour quelle raison, mais tous les pronoms personnels ont été supprimés (voir l'extrait ci-dessus pour comprendre...) Mais qu'est-ce que c'est que cette coquetterie littéraire qui pour le coup n'apporte RIEN si ce n'est l'agacement du lecteur !!! Le style est haché, lourd et désagréable.
Quand bien même on essaie de passer au-dessus, l'histoire en elle-même est très lente à démarrer. Plus de 300 pages pour enfin entrer dans l'histoire. Ouf !! Mais 100 pages plus loin, tout retombe...
Il y a quand même quelques passages drôles et attandrissants, mais il faut les chercher !
J'avoue que j'ai peiné à le terminer et que j'ai fini par lire en diagonale pour arriver à une fin sans surprise...
Si vraiment vous voulez le lire, empruntez-le à quelqu'un ou attendez la sortie en poche, car franchement, 24,50 euros, c'est cher payé...
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