Sur la plage de Chesil
Sur la plage de Chesil
Ian McEwan
septembre 2008
148 pages
4ème de couverture :
«Ils étaient jeunes, instruits, tous les deux vierges avant leur nuit de noces, et ils vivaient en des temps où parler de ses problèmes sexuels était manifestement impossible…» Le soir de leur mariage, Edward Mayhew et Florence Ponting se retrouvent enfin seuls dans la vieille auberge du Dorset où ils sont venus passer leur lune de miel. Mais en 1962, dans l'Angleterre d'avant la révolution sexuelle, on ne se débarrasse pas si facilement de ses inhibitions et du poids du passé. Les peurs et les espoirs du jeune historien et de la violoniste prometteuse transforment très vite leur nuit de noces en épreuve de vérité où rien ne se déroule selon le scénario prévu. Dans ce roman dérangeant, magistralement rythmé par l'alternance des points de vue et la présence obsédante de la nature, Ian McEwan excelle une nouvelle fois à distiller l'ambiguïté, et à isoler ces moments révélateurs où bifurque le cours d'une vie.
Mon avis :
Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils sentaient bon le sable chaud...Sauf que l'idylle ne va pas être si romantique que prévue.
2 héros : Florence et Edward, 2 points de vue différents en alternance, 2 milieux sociaux opposés mais un seul but : la Nuit de Noce.
L'auteur va disséquer les sentiments, le passé, les appréhensions des 2 jeunes gens à une époque où le mariage consistait encore à unir deux personnes qui au fond ne se connaissent pas vraiment.
La tension monte au fil des pages jusqu'à l'arrivée inéluctable du moment fatidique. Florence et Edward n'ont finalement qu'un seul tord : ne pas se parler. Le lecteur est lui témoin de cette absence de dialogue et présume dès lors comment vont évoluer les choses.
J'ai beaucoup aimé ce roman même s'il est un peu dérangeant par moment. J'ai un peu moins aimé la fin que j'aurais aimé plus fouillée et plus détaillée...
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